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Lectures de Février

Apparemment l’hiver ne m’est pas propice à écrire des chroniques lecture. Déjà l’année dernière j’avais arrêté en octobre pour redémarrer en mai (oui ça fait un long hiver, la côte d’Azur c’est plus ce que c’était). Je m’améliore cette année : je redémarre en février (faut dire qu’il fait 20°C dehors dans la journée alors bon…).

Sorciers Tome 1 : Les sources de l’ombre

Maxime Fontaine et Romain Watson
Ed : Gulf Stream

Couverture du livre Sorciers tome 1 : Les sources de l'ombre

J’adore les salons du livre, déjà parce qu’il y a plein de livre, mais aussi parce qu’on y rencontre les auteurs et ce sont souvent de belles découvertes. Maxime Fontaine présent au salon du livre de Mouans-Sartoux nous a présenté ses ouvrages avec passion et nous en avons pris 3 au total : deux pour ma fille et un pour moi, le premier tome de sa saga Sorciers.

Notre monde, fin du 19ème siècle, n’est pas tout à fait ce qu’il parait être. On découvre au sein du cirque Palazzi, que certains circassiens ont des capacités particulières. Ernest le prestidigitateur et Kétinée la voyante, sont de ceux-là et ils vont être entraînés contre leur gré, aux travers de différents «mondes sorciers» à la fois intrigants et dangereux.

J’ai plongé très vite dans cet univers foisonnant. La plume de Maxime Fontaine donne une vie incroyable à l’histoire de Romain Watson. Les personnages, au passé trouble et à l’histoire parfois sombre sont pourtant lumineux à leur manière. Leur cœur est grand et intelligent. Les auteurs ne tombent jamais dans la facilité du mal-entendu, chaque embûche cache un secret et des pouvoirs terrifiants.

Le seul petit bémol que je mettrai est que la succession de l’exploration des mondes sorciers paraît parfois un peu forcé. Je m’aperçois en écrivant cette chronique que le créateur de l’univers a commencé par écrire des jeux de rôles et je pense que ça se ressent un peu.

Ceci dit le plaisir de lecture est entier et je compte bien me procurer la suite au prochain salon du livre (oui je vais attendre jusque-là, parce qu’en plus la dédicace est très chouette).

L’axe du loup

Virgile Dureuil
Ed : Casterman

Couverture de la BD : L'axe du loup.
On voit un home marchant dans la steppe, en arrière plan de hautes montagnes enneigées

L’axe du loup est une adaptation en bande dessinée d’un récit de Sylvain Tesson dans lequel il raconte son parcours de Iakoutsk à Calcutta sur les traces des évadés des goulags, 5000km à pied, à cheval et à vélo à travers la Sibérie, l’Himalaya et les plaines du Gange.

J’ai un ressenti mitigé sur cette bande dessinée. Le récit est impressionnant, j’y ai découvert la Sibérie, que j’imaginais comme une étendue de toundra sèche et glacée et qui présente en réalité une variété de paysages impressionnants. L’histoire en toile de fond des évadés des goulags qui ont fait ce même parcours, à pied, sans rien que les vêtements qu’ils avaient sur le dos est terrible. Certains sont morts, certains ont survécu, tous sont passés par l’enfer.

J’ai donc bien aimé l’histoire, mais je suis restée sur ma faim sur les dessins. Le cadrage est toujours fait d’assez loin par rapport au personnage principal, et ça crée une distance. Sylvain Tesson marche sur des milliers de kilomètres, traverse l’Himalaya à vélo, et à aucun moment on ne ressent les effets physique de cette traversée. La fatigue, la peur peut-être, le soulagement, la joie d’avoir traversé une rivière, sont absents. Par contre les paysages sont grandioses, et certaines planches rendent bien le coté assez minuscule de l’homme dans ces immensités.

Pour conclure, cette bd m’a surtout donné envie de lire le livre de Sylvain Tesson. Ça ne va pas réduire ma PAL ça 🙂

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